Quand on suit un tant soit peu l’actualité de Roberto Alagna et sa nouvelle vie avec la soprano Aleksandra Kurzak, on pouvait s’attendre que le couple à la ville se retrouve aussi dans l’univers de Puccini, tellement ses opéras racontent des amours languissantes.

Ils sortent ce vendredi 26 octobre « Puccini in Love » chez Sony Classical, et pour marquer l’événement, ils seront sur scène, ensemble, ce même soir, dans « Traviata » de Verdi à l’Opéra de Paris.

Leurs voix excellent entre jalousie et sacrifice, entre abandon et tourment. Aleksandra Kurzak est une des sopranos montantes des scènes internationales. Dans cette gravure, elle alterne des aigus acérés aux émotions les plus juvéniles, elle nimbe  ses duos de tendres couleurs où suintent ses moments de jalousie ou vivent ses amours éperdues.

A son côté, Roberto Alagna ne cesse de surprendre, de resurgir là où on ne l’attend plus. Dans ce nouvel opus, de dix titres, on retrouve le Alagna engagé et généreux, toujours le même phrasé, toujours cette pureté dans la diction, toujours le même timbre identifiable entre mille. Il a ajouté une palette de couleurs à ces personnages, puisés dans Bohème, Tosca, Manon, Turandot ou La Fiancée du Far-West,  pour y percevoir ses doutes et ses élans, ses craintes et ses certitudes.

Bruno ALBERRO

 

En bref : Puccini in love avec le soprano Aleksandra Kurzak et Roberto Alagna, dirigés par Ricardo Frizza devant le Sinfonia orchestra.

Renseignement à Sony Classical