Le baryton Philippe-Nicolas Martin est à l’affiche de l’opéra de Richard Strauss : Ariane à Naxos, donné au théâtre Capitole de Toulouse du 1er au 10 mars. Il est encore attendu à Nancy, Paris, Lille ou Avignon pour la fin de saison.

Le baryton Philippe-Nicolas Martin souligne que sa tessiture est la voix d’homme la plus connue, la plus naturelle. Avec un répertoire immense que ce soit à l’opéra ou dans les lieder : « Ce n’est pas tout à fait juste car les lieder sont transposés en fonction des voix. »
Le mois dernier, il était dans La Bohème de Puccini à Avignon où la critique a été bonne pour cette version avec le soprano Ludivine Gombert dans le rôle–titre. Il reviendra en mai dans l’Elixir d’amour de Donizetti. Est-ce que Philippe-Nicolas Martin est sensible à la critique ? « Il arrive parfois qu’elle est injuste, parfois elle encense et ça montre que les gens ne comprennent rien. Il ne faudrait pas se laisser abattre par la critique mais quand elles sont bonnes et justes, ça fait plaisir. »

le baryton Philippe-Nicolas

Après Bohème de Puccini en janvier le baryton Philippe-Nicolas reviendra à Avignon dans l’Elisir d’amore de Donizetti.

Quand on lui demande s’il devait choisir entre revenir dans une même salle ou en découvrir une nouvelle, Philippe-Nicolas Martin hésite une seconde avant de répondre : « Tout dépendrait de ce qu’on propose. Le rôle peut être plus important que la salle. Ensuite il faut se poser la question s’il vaut mieux un rôle de second plan dans une salle comme Bastille ou un premier plan dans une autre maison. Ça nécessite une réflexion, car accepter un rôle moindre à l’Opéra Bastille c’est peut être un tremplin pour un personnage plus important si ça se passe bien. Tous ces critères sont à prendre en compte. »
Il convient que les choses ont changé que les formes de sollicitations aussi : « Auparavant on pouvait avoir un calendrier rempli trois ou quatre ans à l’avance. Maintenant, c’est différent, sauf pour quelques stars. Dans mon cas personnel, ma saison 2020 n’est pas encore faite. »
Le changement est aussi dans l’image : « On le voit bien que c’est dans tous les domaines et l’opéra n’échappe pas à la règle. Il faut faire le buzz et l’opinion du public est importante. »
S’il devait choisir entre la carrière de Ludovic Tézier ou celle de Leo Nucci, que choisirait Philippe-Nicolas Martin ? « Ce sont tous les deux de grands chanteurs. Une carrière se fait aussi selaon la personnalité du chanteur. Certains deviennent incontournables pour certains rôles, d’autres préfèrent élargir leur répertoire. »

Bruno ALBERRO

 

Où entendre Philippe-Nicolas Martin ?

  • Les 01, 03, 05, 08 & 10 mars au Théâtre du Capitole de Toulouse dans Ariadne auf Naxos (Harlekin) de Richard Strauss ;
  • Le 01 avril 2019 au Théâtre des Champs-Elysées (Paris) dans Armide, version concert (Aronte, Artémidor, Ubalde) de Lully & Francoeur ;
  • Le 03 avril 2019 à l’Arsenal de Metz dans Armide, version concert (Aronte, Artémidor, Ubalde) de Lully & Francoeur ;
  • Le 08 mai 2019 à Bo’zar (Bruxelles) dans Armide, version concert (Aronte, Artémidor, Ubalde) de Lully & Francoeur ;
  • Les 19 & 21 mai à l’Opéra Grand Avignon dans L’Elisir d’amore (Belcore) de Donizetti ;
  • Le 01 juin au Théâtre des Champs-Elysées dans Maître Peronilla, version concert d’Offenbach ;
  • Les 23, 25, 27, 30 juin & 02 juillet à l’Opéra de Nancy dans Madama Butterfly (Le Prince Yamadori) de Puccini ;
  • Le 28 juin à l’Opéra de Nancy en Récital avec piano Carte blanche ;​
  • Les 09 & 11 juillet avec l’Orchestre National de Lille dans Carmen en version semi-stage (Moralès) de Bizet.

Renseignement à Philippe-Nicolas Martin