Aux Chorégies d’Orange, le 15 juillet dans la cour Saint-Louis, aura lieu le concert des Révélations classiques de l’Adami. La violoniste Marie-Astrid Hulot fait partie de cette promotion 2019 qui se voit ouvert les portes du festival lyrique. Elle sera rejointe par le bassoniste Rafaël Angster, le pianiste Vincent Mussat et le violoncelliste Jérémy Garbarg. Mais aussi par la soprano Amandine Ammirati, la mezzo Lise Nougier, le ténor Sahy Ratia et le baryton Timothée Varon.
« Quand on m’a annoncé que j’étais Révélation classique Adami, j’ai ressentie une grande joie. J’ai eu aussi le sentiment d’être chanceuse. Etre révélation Adami, c’est une visibilité et c’est un tremplin pour la carrière », commente la violoniste Marie-Astrid Hulot, lauréate 2019. Avec ses autres promotionnaires, elle sera en concert aux Chorégies d’Orange ce 15 juillet dans la cour Saint-Louis : « Avec les autres chanteurs et musiciens nous avons passé cinq jours en semble, on a beaucoup échangé et pour ma part j’ai peu l’occasion de travailler avec des chanteurs lyriques. Alors aller aux Chorégies d’Orange, je m’y attendais vraiment pas. »

La violoniste Marie-Astrid Hulot sera en concert le 15 juillet aux Chorégies d’Orange.
Marie-Astrid Hulot glisse que de cette première rencontre sont né des projets de concerts : « En juin je serai en concert avec Jérémy Garbarg, le violoncelliste. L’année prochaine, nous avons un concert avec Vincent Mussat. On aimerait dans quelques temps donner un spectacle qui nous réunirait tous dans l’esprit des concerts Adami. »
Même si elle est sortie diplômée du Conservatoire national supérieur de musique de Paris à l’âge de 19 ans, Marie-Astrid Hulot a préféré poursuivre sa formation que d’entrer dans la carrière : « J’ai quitté le CNSM il y a trois ans et je suis partie étudier en Allemagne où on prend des élèves titulaire d’un Master. Je voulais continuer à prendre des cours et à me former pour être soliste. Aller en Allemagne pour moi qui suis parisienne c’était sortir du cadre. Ce pays est réputé pour aimer la musique classique. » Marie-Astrid Hulot confie qu’elle y a aussi rejoint un professeur avec qui elle voulait travailler : « Je ne pense pas que la façon d’enseigner est différente en France ou en Allemagne. Ce qui est différent, et c’est spécifique à la Kronberg Academy où j’étudie c’est qu’on nous enseigne à devenir soliste en nous apprenant à nous produire de plus en plus en scène. Nous passons beaucoup de temps aussi à travailler la musique de chambre.»
Marie-Astrid Hulot n’ignore pas pour autant l’Orchestre, glissant qu’elle est même premier violon dans un ensemble : « J’aimerai bien continuer à jouer de ces trois façons et pour l’instant je peux alterner. Si je dois faire un choix, ce serait celui d’être soliste, même si c’est beaucoup de remise en question car c’est plus difficile et plus solitaire. Etre soliste c’est le rêve de tous les musiciens. »
Sa préférence va vers le répertoire romantique : « Mais, j’ai de la chance de suivre des master classes où on travaille la période classique. J’essaie au début de mes concerts de jouer aussi des œuvres contemporaines. Il est important de défendre ce répertoire. Dans la musique contemporaine, on trouve de nombreux styles ou des écoles différences. Je serai plutôt néo-classique. »
La vidéo de Marie-Astrid Hulot
Où entendre Marie-Astrid Hulot ?
- Le 25 juin à Saint Grégoire, proche de Rennes avec l’Orchestre Symphonique de Bretagne pour double concerto de Brahms avec Jérémy
- Le 15 juillet à 21h30, dans la cour Saint-Louis aux Chorégies d’Orange en concert avec les Révélations classiques Adami ;
- Le 4 octobre à Wigmore Hall à Londres en quatuor avec piano de Mozart avec Sir Andras Schiff ;
- Le 5 mai 2021 au Konzerthaus de Berlin en récital piano violon avec Vincent Mussat.
Renseignement aux Chorégies d’Orange