Marjorie Cabrol a choisi. Parmi tous les métiers que lui permettent la musique et le chant lyrique qu’elle continue de perfectionner, l’Avignonnaise a décidé de s’orienter vers la presse spécialisée. D’autant qu’elle suit des études de lettres pour réunir ses deux pôles d’intérêt.
Avec ce début d’année, Marjorie Cabrol fait vœux de bonheur et de réussite et souhaite le meilleur pour les années à venir. La jeune Avignonnaise poursuit deux cursus, un de chant lyrique qu’elle a commencé au Conservatoire à rayonnement régional du Grand-Avignon, avant de rejoindre l’Opéra des jeunes à Montpellier, le second à l’université de la cité des papes où elle suit des cours de lettres.

La soprano avignonnaise Marjorie Cabrol se destine à être chroniqueuse.
On pourrait penser que comme beaucoup d’artistes que vue la difficulté de vivre de son métier, il vaut mieux assurer son avenir. En fait avec ce double cursus, Marjorie Cabrol les confond puisque elle a décidé de devenir critique : « Olyrix m’a proposé de collaborer depuis quelques années déjà que ce soit pour rendre compte d’opéra ou de concerts de musique classique. D’avoir fait de la musique est un plus, ça me permet d’avoir une oreille entrainée. Mon orientation pour devenir critique est venue tout naturellement.»
L’avocat du diable lui susurrerait que c’est peut être une forme de jalousie de ne pas être sur scène et que la critique est somme toute facile : « Au contraire, je suis ouverte à tous les possibles et toutes les mises en scène. C’est enrichissant de voir de nouvelles production. On a beaucoup à apprendre. Je ne me lasse pas, même de voir et revoir Tosca, Carmen et les autres opéras connus ou très connus car chaque version est différente. » Elle glisse que toute façon,, elle apprend toujours le chant : « Et je le pratique. Si une occasion de chanter se présente je me laisserais tenter. »
Et quelle est sa position quant à la création contemporaine ? « Le public n’aime pas trop aller vers l’inconnu. Mais cela s’apprend. Ce sont encore les ouvrages classiques qui attirent du public à l’opéra. Il faudrait un mélange des deux entre les opéras du répertoire et les créations d’aujourd’hui. »