« Tire la chevillette, la bobinette cherra ! » On connaît tous cette tirage de grand-mère au Petit Chaperon rouge qui vient lui rendre visite. A moins que ce soit le Loup. C’est l’opéra pour jeune public que propose l’opéra de Lausanne du 6 au 10 octobre avec dans la distribution la mezzo-soprano Lydia Spyra qui donnera voix à la mère dans cette composition signée du compositeur Guy-François Leuenberger et de la librettiste Stefania Pinnelli. Pour elle, ce n’est pas parce que c’est un jeune public qu’il faut être plus démonstratif : « L’important c’est le texte, car les enfants ne regardent pas les sous-titres. Il faut toujours articuler au mieux. Mais en fait ça ne change pas grand-chose, car il faut toujours bien prononcer quelque soit le public. Je pense que qui est le plus important c’est d’être présent sur scène et de ne rien lâcher, à aucun moment, pour garder l’attention des enfants. »
Le compositeur confie s’être quelque peu écarté du conte de Charles Perrault : « L’histoire que nous avons imaginée avec Stefania Pinnelli s’écarte un peu de celles des frères Grimm et de Charles Perrault. Nous ne voulions pas que le personnage du Petit chaperon rouge soit passif face au destin qu’on lui connait, c’est pourquoi nous avons inventé une autre fin. »
Le Petit Chaperon rouge en bref
- Du 6 au 6 octobre Le Petit Chaperon rouge avec Yuki Tsurusaki, Lydia Spyra, Hoël Troadec, Benoît Capt, l’Orchestre de l’Haute école de musique, placés sous la direction de Patrick Marie Aubert, dans une mise en scène de Paola Landolt et des décors de David Deppierraz.