Nicholas Angelich dans un concert Bernstein- Gershwin en 2016 aux Chorégies d’Orange.
Nicholas Angelich s’en est allé. Les hommages se cessent de retentir comme pleurent les pierres du théâtre antique d’Orange de ce départ à 51 ans du pianiste américain adulé sur toutes les scènes du monde. De la scène romaine vauclusienne à l’Opéra Grand Avignon où il devait se produire en mai derniet. Concert malheureusement annulé pour des raisons de santé.
Le public orangeois avait pu l’écouter par deux fois : en 2016 dans un concert consacré à Gershwin et à Bernstein et l’année précédente en 2015, où il avait joué en duo avec Martha Argerich sous la direction délicate et bienveillante du Maestro Myung-Whun Chung, laissant s’exprimer comme il se devait les artistes en communion dans le concerto pour deux pianos de Poulenc. Une soirée emplie d’émotion car c’était le dernier concert officiel de Whyng-Whun Chung à la tête du Philharmonique de Radio-France.
Si le public était venu essentiellement pour la pianiste argentine, il a pu constater ô combien Nicholas Angelich pouvait séduire par une sensibilité profonde et sincère.
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