En 1999 dans le concerto de n°1 de Chopin quand Evgeny Kissin était invité des Chorégies d’Orange. C’était un jeune prodige que les gradins romains venaient écouter. En 2001, la direction du festival avait osé proposer une instrumentiste seul sur la scène immense deux fois millénaires et le choix s’était porté sur Kissin. Reprise depuis avec Lang-Lang, ce fut une bonne idée d’inviter celui qui prenait l’année suivant la nationalité anglaise. Ce soir là, sous le ciel d’Orange, le public ne cessait d’applaudir le pianiste virtuose. En remerciement, l’artiste avait offert quelque neuf rappel à l’hémicycle. De mémoire, cet exploit n’a pas plus été renouvelé au théâtre antique d’Orange.

Pour éditer le panégyrique d’Evgeny Kissin, ce serait simple : prenez les plus grands chefs d’orchestre, associez les plus grands orchestres et réunissez les dans les plus beaux lieux et vous saurez l’itinéraire d’Evgeny Kissin : Abbado, Maazel, Muti, Ozawa d’un côté, Vienne New York, Tokyo La Roque d’Anthéron de l’autre.

Aujourd’hui, c’est un des plus grands pianistes de sa génération à l’affiche du festival ce mardi 11 juillet à 21h30. Sous ses doigts il placera des pièces de Bach à Rachmaninov en passant chez Mozart ou Chopin. Bach qui pour Kissin est son compositeur préféré.

 

Photo crédit Deutsche Grammophon

Au programme :

  • Jean-Sébastien Bach (1685-1750) : La Fantaisie chromatique et fugue en ré mineur ;
  • Wolfgang Amadeus Mozart  : Sonate pour piano n0 9 en ré majeur ;
  • Frédéric Chopin (1810-1849) Polonaise ;
  • Sergueï Rachmaninov (1873-1943) : Lilacs (c. 1941) ; Prélude op. 32 n°8 en la mineur de 1910 ; Prélude op. 23 n°10 en sol bémol majeur de 1901-1903 ; Etudes-Tableaux op. 39 n°1, 2, 4, 5 et 9 de 1916-1917.

Renseignement aux Chorégies d’Orange

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