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Alexis Labat a pris la direction de l’Orchestre national Avignon-Provence depuis 18 mois. Sa ligne directrice reste la même : aller à la recherche d’autres publics, faire jouer son ensemble hors les murs.

Quand on lit le programme de la saison de l’Orchestre national Avignon-Provence, que l’on joigne les lieux de concerts d’un trait comme on le fait avec un jeu d’enfant, on finit par couvrir un large territoire de la Région Sud-Paca. C’était le but avoué d’Alexis Labat, quand il a pris la direction de la phalange avignonnaise, il y a 18 mois, à la suite de Philippe Grison. Cette année, en concorde avec Debora Waldman, la cheffe attirée de l’ONAP, il signe sa première saison pleine et entière. Une saison déjà commencée dès le début septembre et qui se poursuit avec Rusalka, l’opéra de Dvořák, qui ouvre sa saison de l’Opéra du Grand-Avignon puisque l’orchestre doit assurer l’interprétation des œuvres opératiques de la Maison avignonnaise.

Aller vers tous les publics, sur l’ensemble du territoire, voici le credo résumé d’Alexis Labat : « C’est une poursuite oui et non avec les actions menées avant.  Il y a toujours cette volonté d’aller vers tous les publics et sur l’ensemble du territoire. Mais jusque là, l’Orchestre donnait moins de concerts en Région. Pour diffuser ces concerts, on a pris deux personnes qui sont sont chargées de chercher de nouveaux lieux et de promouvoir l’orchestre et les productions. La diffusion est aujourd’hui une activité à plein temps. »

Comme beaucoup de responsables de salles, Alexis Labat est confronté au retour du public dans les salles : « Après cette crise, on note le retour du public dans les salles. Il est conscient de l’émotion que procure un concert en salle. »

Aller chercher de nouveaux publics passe aussi par l’initiation à la musique savante : « Nous collaborons avec l’Education nationale en touchant le plus d’enfants par des actions éducatives et culturelles. On propose des formes différentes que ce soit pour le jeune public ou de nouveaux programmes comme la Semaine italienne ou des musiques de films. »

Mais quelle place est laissée aux nouvelles compositions ? C’est un point aussi sur lequel Alexis Labat s’est penché : « C’est vrai que les compositeurs actuels ne sont pas assez joués sur le long terme, avec plusieurs concerts. On a travaillé sur cette question avec les orchestres de Picardie, de Cannes, de Bretagne et de Mulhouse  dans un consortium créatif où chacun de nous passe des commandes qui seront interprétées aussi par les autres orchestres. On passera deux commandes par saison. Ce seront selon les goûts de chacun des commanditaires des esthétiques différentes. Ce qui offre aux compositeurs de voir leurs œuvres jouées plus souvent, de proposer au public, des autres lieux, des œuvres de couleurs et d’écriture différentes. »

Bruno ALBERRO

 

Au programme :

  • Les 13 et 15 octobre : Rusalka opéra de Dvořák ;
  • Le jeudi 19 octobre I SOLISTI DELL’ACCADEMIA ROSSINIANA ;
  • Le dimanche 22 octobre Musiques de films ;
  • Le vendredi 27 octobre Au crépuscule ;
  • Du 28 octobre au 28 novembre : Quand l’orchestre s’éclate ;
  • Le jeudi 30 novembre : Eve et Adam ;
  • Le jeudi 7 décembre : Au rythme du tango ;
  • Le jeudi 14 décembre : le centenaire de la naissance de René Girard ;
  • Les 29, 30 et 31 décembre : Ô mon bel inconnu de Reynaldo Hahn.
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Renseignement à l’Orchestre national Avignon-Provence