L'occupation de l'Opéra-Confluence a commencé le 29 mars.

L’occupation de l’Opéra-Confluence a commencé le 29 mars.

Ce n’est pas l’allocution de ce soir du président Macron qui va éteindre la colère des gens du spectacle. Du moins dans la cité des papes, comme en témoigne ce mouvement de colère commencé ce lundi 29 mars.

Après Bordeaux et Cherbourg, entre autres, à Avignon, en accord avec le directeur de la maison d’opéra, d’aucuns occupent les locaux de l’Opéra-Confluence. Ils assurent qu’ils ne lâcheront rien. Qu’ils sont là et bien là. Ils donnent rendez-vous les mercredis, vendredis et dimanche à 14h30 devant l’établissement culturel vauclusien pour tenir leur assemblée générale.

Valy Martinez, une des porte-parole du mouvement de contestation, martèle que si l’abandon pure et simple de la réforme de l’indemnité chômage est cité, ce n’est qu’un point parmi d’autres : « Nous demandons aussi des moyens pour la santé, la revalorisation des salaires du personnel soignant, une égalité homme-femme, des moyens pour garantir tous les droits sociaux : formation, retraite, médecine du travail, congés payés, dont les caisses sont en péril
du fait de l’arrêt des cotisations, une véritable politique culturelle du service public de la culture, accompagnée de véritables moyens financiers, par un plan massif de soutien à l’emploi en concertation avec les organisations représentatives, la réouverture de tous nos outils de travail : théâtres, cinémas, musées, établissements d’enseignement artistique, salles de sport, restaurants, hôtellerie, tourisme, salons, saisonniers et tout l’espace public…. et l’assouplissement de l’état d’urgence sanitaire. »
Elle ajoute que le groupe qui se met en place pour durer est en relation avec d’autres mouvements : « Nous avons tout intérêt à unir. Pour l’instant, nous attendons que d’autres personnes nous rejoignent. Et nous resterons là jusqu’à ce que nous ayons obtenu raison sur vos revendications. »
Bruno ALBERRO