Dans le premier acte de Mefistofele de Boito donné aux Chorégies d’Orange, la basse uruguayenne Erwin Schrott, qui tient le rôle éponyme, se présente devant le public en imitant un joueur de violon, instrument qu’il arbore comme un spectre. Instrument-symbole libre d’interprétation puisqu’il émet l’écho de l’extase de la création divine et éveille l’espoir. Il est relié aux pulsions et aux impulsions ainsi qu’aux élans spontanés.

Mefistofele encore ce lundi 9 juillet à 21h45 au théâtre antique d’Orange.

Renseignement au 04 90 34 24 24 ou à www.choregies.fr  

Photo Bruno ABADIE Photosphère