L’Opéra du Grand-Avignon ouvre sa saison opératique sous le thème de la Fraternité avec La Périchole de Jacques Offenbach. Opéra satirique s’il en est puisqu’il pose le problème de l’artiste face à la misère.

Ce n’est pas sans résonance avec l’actualité de ces derniers mois quand il a été révélé les affaires d’harcèlement. Certes dans la Périchole, la situation est quelque peu différentes et dans les moeurs de cette moitié du XIXe siècle comme le décrit la pièce Le carrosse du Saint-Sacrement de Mérimée qui a inspiré le compositeur.

Eric Chevalier livrera sa vison de La Périchole à l’Opéra Confluence les vendredi 8 novembre à 20h30 et dimanche 10 novembre à 14h30.

La direction musicale de cet opéra-bouffe en trois actes est confiée elle à Samuel Jean. Outre l’Orchestre régional du Grand-Avignon et le choeur de l’Opéra, il aura sous sa coupe une distribution francophone, ce qui n’est pas si courant comme l’a concocté Pierre Guiral qui signe là sa dernière saison, à Avignon après trois ans comme directeur de la maison opératique.

Pour servir cette satire, le rôle titre de Périchole revient à la mezzo Marie Karall. On peut s’attendre à un duo flamboyant avec la soprano avignonnaise Ludivine Gombert. Roxane Chalard et Christine Craipeau complètent l’affiche féminine.

Pierre Guiral a attiré le ténor Pierre Derhet pour incarner Piquillo, alors que Philippe Ermelier chantera le vice-roi du Pérou, Enguerrand de Hys campera Don Miguel de Panatellas, Ugo Rabec, Don Pedro de Hinoyosa, Alain Iltis, Le marquis de Tarapote, Olivier Montmory et Pierre-Antoine Chaumien seront les deux notaires et Jean-Claude Calon, le vieux prisonnier.

Bruno ALBERRO

 

La Périchole à Avignon en bref 

  • Les 8 et 10 novembre à l’Opéra Confluence nouvelle production dans une mise en scène d’Eric Chevalier.

Renseignement à l’Opéra du Grand-Avignon