Les maisons opératiques du Grand-Avignon, de Marseille, de Monte-Carlo et de Toulon ont programmé des productions grand public pour les fêtes de fin d’année. La Flûte enchantée de Mozart sur la scène vauclusienne répondra à Barbe Bleue d’Offenbach à Marseille.

A Toulon, Bizet est à l’affiche avec Les pêcheurs de perles tandis qu’à Monaco, on se distingue avec de la danse et non un opéra. Les Ballets de Monte-Carlo feront donc exception dans le sud de la France en présentant une nouvelle création du chorégraphe maison : Jean-Christophe Maillot. Avec COPPÉL-I.A il situe l’amour, l’érotisme et l’intelligence artificielle.

Opéra d’Avignon : La Flûte enchantée de Mozart

L’Opéra du Grand-Avignon rompt avec l’opéra bouffe ou l’opérette cette année, son directeur Pierre Guiral a choisi une version en français de La Flûte enchantée de Mozart qui sera donnée les 27, 29 et 31 décembre à l’Opéra Confluence. Qui mieux que la Flûte représente la fraternité, thème choisi pour cette saison.

Cette production provient de l’Opéra royal de Lièges dans une mise en scène de Cécile Roussat et Julien Lubek. La direction musicale a été confiée à Hervé Niquet.  Cet ultime opéra de Mozart se présente comme un conte initiatique qui nécessite quinze solistes. Dans les rôles titres on pourra voir et entendre Florie Valiquette en Pamina ; Chantal Santon-Jeffery dans la Reine de la nuit ; Pauline Ferai en Papagena alors que Mathias Vidal incarnera Tamino ; Marc Scoffoni : Papageno ; Tomislav Lavoie : Sarastro ; Olivier Trommenschlager : Monostatos. 

Suzanne Jerosme ; Marie Gautrot ; Mélodie Ruvio ; Matthieu Lecroart ; François Pardailhé et Jean-Christophe Lanièce (notre photo) complètent cette distribution francophone. 

Renseignement à l’Opéra du Grand-Avignon

Opéra de Marseille : Barbe-Bleue d’Offenbach

Du samedi 28 décembre au dimanche 5 janvier, l’Opéra de Marseille affiche Barbe-Bleue de Jacques Offenbach et profite des ultimes du calendrier pour fêter le bicentenaire de la naissance du compositeur. Trois dates, Une occasion de célébrer avec humour et fantaisie la fin d’année avec cet opéra en trois actes, inspiré par le conte de Charles Perrault, mis en scène par le Laurent Pelly.

Ce Barbe Bleue sera l’occasion de revoir dans la fosse d’orchestre le chef égyptien Nader Abbassi, qui se plaît à finir l’année à Marseille, comme l’an passé, dirigera l’Orchestre et le Chœur de l’Opéra de Marseille.

Le rôles titre revient à la jeune mezzo-soprano Héloïse Mas, elle aura à ses côtés Jennifer Courcier et la mezzo Cécile Galois. Dans les rôles masculins, la scène phocéenne retrouvera le ténor messin Florian Laconi, toujours à l’aise dans son chant comme dans son théâtre. Guillaume Aandrieux, Jérémy Duffau, Francis Dudziak et Antoine Normand sont aussi à l’affiche.

Renseignement à l’Opéra de Marseille 

Ballets de Monte-Carlo : Coppél-i.A de Jean-Christophe Maillot

 

Avec COPPÉL-I.A., le chorégraphe Jean-Christophe Maillot renoue avec le ballet narratif. Cette nouvelle création du Ballet de Monte-Carlo  sera donnée du 27 décembre 2019 au 5 janvier 2020 au Grimaldi Forum à Monaco.

I. A comme intelligence artificielle. Jean-Christophe Maillot imagine qu’un être artificiel revienne mettre en cause l’amour qui n’est qu’érotisme. Il défend l’argument suivant : « L’intelligence artificielle offre un angle chorégraphique intéressant pour traiter des rapports humains. À travers elle, on éprouve parfois le sentiment de n’être plus tout à fait maître de son corps, de sa vie ou de ses choix.le personnage de ce ballet est un être artificiel qui nous invite à nous interroger sur les relations et les émotions qui nous relient entre individus. »
Cette narration s’appuie sur une musique originale de Bertrand Maillot d’après Léo Delibes.

Renseignement au Ballets de Monte-Carlo

 

Opéra de Toulon : Les pêcheurs de perles de Bizet

Les vendredi 27, dimanche 29 et mardi 31 décembre, l’Opéra de Toulon emmène le public vers l’île de Ceylan où Georges Bizet a situé son argument Les Pêcheurs de perles.

Bernard Pisani signe la mise en scène de cet opéra orientaliste où il se laisse bercer par les vagues roulant sur le sable brûlant, il dit retrouver pour cette production les images des films d’aventures d’Hollywood où se meuvent cinq danseurs, cinq danseurs-pêcheurs, omniprésents tout au long de l’ouvrage. Avec comme décor un temple doré alors que dans le lointain Leïla, quasi irréelle, surgit de l’onde et se hisse au sommet d’un rocher improbable . « Ainsi mon rêve commence… », suggère le metteur en scène.
La direction musicale revient Robert Tuohy, devant  l’Orchestre et le Chœur de l’Opéra de Toulon. Sur le plateau Leila sera incarné par Anaïs Constans, alors que le ténor Reinoud Van Mechelen prendra le rôle de Nadir dans cette production où il aura ses côtés Jérôme Boutillier en Nourabad et Jacques-Greg en Belobo.

Renseignement à l’Opéra de Toulon